Après beaucoup de travail ce week-end, la carburation se porte nettement mieux.
D'ailleurs, plus qu'une fois dormir, petits hommes, et un post va vous expliquer beaucoup de chose sur différents modèles de carbus
Donc revenons à notre ralenti bien haut ...
On repart de zéro et donc on relit toute la litérature. Et ...

bon sang mais c'est bien sur

: Ce snul de Bagheera.be avait oublié quelque chose

.
Rappelez-vous : j'avais fait la modification du trou de 4 mm entre la cuve des carbus et le reste du corps.
Mais ... si on fait cela, il faut altérer la hauteur libre du floteur. Ce que

j'avais oublié.
Donc on ouvre et on va tordre comme il faut la patte de support de floteur pour obtenir une hauteur de 54 mm au lieu de 52 et toujours un trajet de 6,5 mm.
On en profite pour remarquer que l'intérieur des carbus, joint, ... est tout mouillé d'essence.
Et cela je le pensais, venait entre autre de mes gicleurs de ralenti que j'ai fait passer de 47 à 60 - sans modifier le gicleur d'air -
Donc, je reprends les gicleurs de 47 et avec une loupe à fort grossissement, je constate que sur les 4, 3 sont partiellement obstrués...
Donc nettoyage.
Carb-Cleaner en spray, air comprimé et souflette, et pour l'1 d'entre eux, meme du passer avec 1 brin de cuivre d'un fil électrique ( attention ...)
Avec des gicleurs propre, il y aurra certainement plus d'essence qui passera.
Mais avant de démarrer, ... réfléchissons...
Mon moteur est à présent un 1590. L'AAC est à levées beaucoup plus importantes et c'est un 300X300 degrés. C'est beaucoup !
Or, j'ai réglé l'allumage statique à 6 degrés, comme sur les Bagheera 1440 et série II.
C'est probablement là que se trouve la raison du ralenti difficile à bas régime : Il n'y a pas assez d'avance à l'allumage.
Pour l'instant, je suis passé de 6 à 10 degrés d'avance statique et ....

cela va beaucoup mieux au ralenti
Va falloir roder et re-régler l'allumage et la carburation.
Heureusement, avec l'allumeur SEV Marchal, avant meme de parler de la dépression ou du dwell, il y a déjà 3 réglage faciles pour influer sur la courbe d'avance.
Mais quel est l'avance idéale au ralenti ?
C'est simple ... C'est celle qui donne le couple moteur le plus élevé.
Au plus on augmente l'avance, au plus le couple augmente. ... jusqu'à ce que le cliquetit apparait. ( Et lui, dépend du taux de compression du moteur ( 10 à 1 et plus ) et du degré d'octane de l'essence.
Malheureusement, la super 98 n'est pas stable
Afin d'obtenir un degré d'octane correct, des additifs sont rajoutés au sans plomb. Additifs très volatils ...
Pour une voiture qui roule tous les jours, pas de problème. Pour nous, quand on fait le plein, on a du 98 dans le réservoir. Mais, quand on arrive à la moitié, ce qui reste est plus proche du super 95 ....
Enfin, peut importe, on fait avec ce qu'on a. Et donc en augmentant l'avance, on peut trouver le point de cliqueti et diminuer que quelques degrés par sécurité.
Mais, cela c'est l'avance quand le moteur tourne au ralenti. Ce n'est donc pas l'avance statique car la dépression agit déjà un peu et l'avance centrifuge aussi.
Est-il d'ailleurs possible d'obtenir une telle avance ?
Déjà avec un réglage normal ( 6 degrés en statique), dès qu'on démare, si on vérifie à la lampe stroboscopique, on peut voir que l'avance est passée à près de 10 degrés.
Et là, un autre facteur joue : l'avance maximum avec laquelle on réussi à démarrer.
Si on met trop d'avance statique, il se produit le fameux retour de manivelle : Le moteur veux tourner dans l'autre sens...
Alors comment faire ? En lisant certains bouquins poussés, j'ai trouvé une méthode préconisée :
Augmenter de degré en degré l'avance à l'allumage et chaque fois démarer. Dès qu'on sens que le démarrage devient difficile, on s'approche de l'avance théorique maximale pour démarrer. On retire 2 degrés d'avance de ce point et cela constitue la bonne avance statique maximale.
Ouais bon !
C'est très beau tout cela mais ... cela signifie que pour chaque degré avancé, on peut :
- Démonter la boite à air
- Enlever les bougies ( Oh, joie... J'hésite toujours à désigner la plus chiante : la première ou je passe la douille à bougie par le coté avant d'essayer d'enfourner la ralonge ? Ou la dernière ou il faut slalomer entre la durite d'essence et la durite d'eau pour espérer tomber en face de la bougie ...)
- Tourner le bloc par l'écrou de vilebrequin (36) jusqu'à arriver à mettre le repère d'allumage en face du degré d'avance désiré. ( Pour ma part, j'utilise une clé anglaise pour faire tourner le vilo d'une main, étant dans le coffre et gardant un oeil sur la fenètre qui donne sur le volant moteur... Déjà en temps normal, on s'écorche la main mais avec ce moteur neuf et cet AAC hautes levées, la résistance se fait sentir ...) ( Et évidement, 1 fois sur 2 on est en déphasage complet par rapport au point d'allumage et il faut se retapper un tour moteur)
- Dévisser l'écrou de fixation du delco et trouver l'étincelle ( attention les doigts

Et ne pas oublier de sortir de son coffre pour mettre la clé en position contact ...)
- Refixer le delco sans bouger au point d'allumage
- Remettre les bougies ( et les cables dans le bon ordre)
- Remettre la boite à air
Descendre de son coffre, démarrer et ... recommencer le meme cinéma.
Donc, cela prend du temps... Et encore, on n'a fait que trouver le point d'allumage statique idéal
Sinon, pour régler les carbus, beaucoups de réglages ...
Faut tenir compte de
- la taille des carbus
- des gicleurs de ralenti
- des gicleurs d'air de ralenti
- des venturis
- des venturis auxiliaires
- des gicleurs principaux
- des gicleurs d'air correspondants
- des tubes d'émulsions
- des gicleurs auxiliaires de starter
- des gicleurs d'air correspondants
- des tubes d'émulsion auxiliaires
- des cames de pompes de reprise
- des gicleurs de pompes de reprise
- des pointeaux
- de la position des flotteurs
Bref, on s'amuse comme on peut
