Le VingerKlip est toujours là ce matin.
Cela fait un peu bizarre de voir 2 matins de suite le même paysage car ce n'était pas prévu.

On nous a proposé un autre game drive ce matin mais nous avons poliment refusé.
Il n'y a pas vraiment de raison d'avoir plus d'animaux qu'hier soir.
En plus notre prochaine étape est supposée être le parc national d'Etosha ou ce sera nettement mieux.
Donc à nouveau, repos, quelques petites promenades.





Par exemple, j'escalade un des plateaux.


Facile, un escalier métallique permet d'arriver au sommet... si on n'a pas le vertige car il est extrêmement haut et au sommet, cela bouge ... bien.



Entre temps, appel au loueur. Le Toy au pare brise réparé est prévu pour
13:00.


14:00 Il n'est pas là. Je l'avais prévu et ne m'en fait pas. Il faut rendre la chambre et nous nous installons dans le patio.

14:45, là, c'est le proprio de l'hôtel qui commence à être nerveux.
Evidement le loueur ne répond pas au téléphone : il doit être en route.

Puis le proprio commence à téléphoner.
Il a obtenu le bureau du loueur et est énervé. Je ne suis pas si sur que le payement de notre nuit supplémentaire ait été fait et il n'a pas envie que nous lui restions sur les bras.
Finalement il obtient le loueur qui parle d'un contretemps et promet d'être la pour 16 heures.

Nous recevons une chambre provisoire (pour les accompagnateurs), nettement moins luxueuse.
Laissons les bagages et allons profiter de la piscine.

Finalement à 17:30 ... le loueur est là.
Mais pas avec la Toyota Hilux prévue...
Non, il a un étrange 4x4.

Il sort des explications douteuses : Le pare brise, collé, devait sécher en position pendant 8 heures ??
Evidement c'est une explication bidon. J'ai bien compris que son Hilux avait d'autres problèmes.
Et donc, en dernier ressort, il nous a acheté un véhicule neuf.

Un GWM !

Kekseksa ? Great Wall Motors. En référence à la grande muraille de chine.
Une Jeep chinoise !

Connaissant les résultats catastrophique d'une jeep chinoise au crash test, je suis peu tenté

Mais... il n'y a pas d'autre choix.

Pour comprendre, prenez un avant de l'ancien modèle Nissan (feux identiques, sauf le logo dans le verre)

Rajoutez un arrière d'un modèle Isuzu,

l'habitacle qui ressemble à unPajero et tout cela sur un châssis en échelle, équipé parait-il d'un moteur Toyota.
Le moteur n'a pas le moindre logo, nulle part. Donc je me dis que cela doit être une copie d'un ancien modèle.

On raccorde tout ensemble, ajoute l'airco, le lecteur de CD MP3, retire le 4x4 (4x2), rajoute un intérieur imitant le cuir et des faux bois avec faux encadrements dorés et vous avez le bidule.


Il est neuf de neuf et nous devons absolument le roder, nous dis le loueur, avec entretiens obligatoire à 2000 km ...

On y tape les bagages et départ direction le Namatubis, près d'Etosha

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Une dernière photo de la veille.
Une des nombreuses termitières géantes aperçues sur notre chemin vers notre prochain lieu de résidence.



Ces termitières sont plus grandes l’une que l’autre.

Donc, que donne le GWM chinois ?
Tout d’abord, nous avons perdu 1 litre de cylindrée dans la bagarre. Nous sommes en effet passé d’un V6 3 litres à un 4 cylindres de 2 litres.
Cela se sent très nettement.
Ensuite, au niveau tenue de route, ce n’est pas la même chose.
Le GWM ne glisse pas autant, mais il n’est pas bien contrôlable en dérapage.
Le Sani se rattrapait très bien. Pas le GWM.
Donc, à présent, je m’abstiendrais de rouler à plus de 100 sur les pistes.
Enfin, la nuit tombant, il faut allumer les phares.
Et là, surprise car, contrairement à la chine, ici, on roule à gauche.
Visiblement, pour adapter les véhicules, ils ont simplement retourné les comodos.
Et ceux cis sont donc imprimés sur la …mauvaise face.
Pour lire, il faut aller sous le volant.
On manipule donc au hasard.

Et nous arrivons au Namatubis http://www.namatubis-guestfarm.com/
Il se présente comme un des secrets les mieux gardés du pays, ce que je trouve exagéré.
C’est correct, sans plus.
Nous l’avons choisi car il est près du parc national d’Etosha, et il est abordable.
Pas envie de payer entre 100 et 200 € par personne…
Nous n’avons pas pu loger dans le parc.
Plusieurs camps existent mais ils sont gérés par une administration gouvernementale, pas toujours très efficace. On m’a longtemps promis-juré une chambre sans que cela se concrétise.

Alors Etosha, qu’est-ce ?
Un parc immense, grand comme un ou plusieurs départements
Regardons l’Afrique australe de notre satellite préféré.



Etosha, c’est toute la zone entourée de rouge.

C’est visible de la lune avec ce point blanc au centre.
La tache blanche, c’est le pan.
Une gigantesque étendue de sel, cœur de ce basin.
C’est un grand rassemblement animal car c’est un endroit ou il y a de l’eau (un peu)

Donc, nous comprenons vite la stratégie pour l’observation :
L’affût près d’un point d’eau. Avec de nombreux parcours entre les différentes zones intéressantes

Au hasard,
Quelques bubales



Les aigles qui se baignent



Un gnou.
Avec en fond cette ligne blanche pour horizon : le sel
Et une carcasse d’un de ses congénères mangé par un lion …


L’équipe Sud Africaine de Rugby …


Une Impala qui boit



Oryx



Une girafe



Quelques zèbres en pyjama



Un autre qui boit



Cet étrange oiseau est un serpentaire



Il se nourrit exclusivement de serpents qu’il tue en les écrasant à coups de pattes.
Il parait qu’il aurait développé une certaine immunité contre le venin.
A propos de serpents, en Namibie, outre diverses variétés de vipères, ils ont une panoplie de serpents mortels et même le redoutable Mamba noir.
Redoutable car non seulement sa morsure est mortelle en un temps record, mais, le bougre ne crains pas l’homme. Il ne fuit pas.
Rappelez vous Kill Bill ...

En fin de journée, 16 :30, un Oryx


Nous rentrons au camp avec pleins d’images dans les yeux.
Cependant nous sommes un peu déçu de cette première journée dans le parc car nous n’avons vu aucun des big fives.

A savoir, l’éléphant, le buffle, le rhino, le léopard et le lion.

Espérons que nous aurons plus de chance demain

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Le logement restera un souci constant dans ce voyage.
Nous avions prévu plus de temps dans cet immense par cet pas moyen de trouver un lodge avec assez de nuits disponibles.

Nous avons donc coupé cela en 2.
2 nuits près de la porte sud-est du parc, suivies de 2 autres nuits dans un autre endroit, près de la porte sud-ouest du parc chez les Sachse.

Donc tous les bagages dans la voiture, nous partons pour la journée dans le parc, le traverser et retrouver notre nouveau logement, ce soir.
Par rapport à une grande majorité qui louent des pickups avec cellule arrière, nous avons depuis le début un gros avantage : L’étanchéité des véhicules.
La poussière namibienne s’introduit partout et alors, les bagages sont blancs.
Un des trucs recherché par les loueurs de pick up , c’est un rouleau autocollant pour colmater, un peu, la cellule.

Cela commence bien, aujourd’hui, avec une troupe de zèbres



Un chacal traverse devant nous



Effets avec un springbox



Les points d’eau attirent pas mal de monde, même une nuée d’oiseaux.
Pour rappel, il est interdit ici de sortir de voiture. Même les nécessaires passages aux toilettes se font dans des espaces protégés, à double enceinte, ou on pénètre avec la voiture.
Donc pour faire mes photos, rapidement, j’adopte la technique de descendre la vitre latérale, de sortir le buste en m’asseyant sur la tranche de la porte.



Et soudain, à un point d’eau, un groupe d’éléphants



Nous avons donc beaucoup plus de chance qu’hier ou ils restaient invisibles



Un éléphanteau accompagne la troupe



Dans l’ordre de préséance, peu d’animaux sont tolérés. Seules quelques gazelles s’aventurent





Nous retournons vers le pan, cette mer de sel intérieure, complètement morte.



Et tout à coup, un rassemblement de 3 – 4 4X4, tous alignés dans la même direction.
C’est un signe qui ne trompe pas : il y a quelque chose d’intéressant.
C’est toujours le même principe. Dès que l’un voit quelque chose, il averti les autres. Au Kenya, cela se passe via la CB. Mais ici, nous n’en avons pas.
Là, je dois sortir complètement par l’embrasure de la porte pour m’asseoir sur le toit.
Et au loin, une tache se distingue à peine …



Patientant à l’affut, nous attendons. Puis l’un d’entre eux daigne bouger : un groupe de lion qui fait la sieste



Dans un autre pays, nous avions eu l’occasion de les voir de quelques mètres, bien mieux.
Les zèbres sont malgré tout attentifs.
Ce sont eux qui donneront l’alerte en cas de danger



Et même un zèbre noir !



Nous continuons…

Un gnou, cette très étrange antilope


Si vous voulez en voir, la Namibie en offre, comme toute l’Afrique australe, mais c’est loin d’être le meilleur endroit. Il faut aller au Kenya, dans le Massai Mara ou en Tanzanie dans le Serengetti. Et cela pendant la grande migration annuelle. On les vois alors défiler par milliers (ou même dizaine de milles)

D’autres zèbres bien dessinés



Et au détour d’un buisson, bien à l’ombre, un jeune steenbox se repose



Nous tombons bientôt sur un autre groupe de Tembos.
Ils tolèrent quelques gazelles



Les pachidermes sont majestueux
Ici une femelle et son petit





Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les éléphants sont très dangereux.
Chez les males, il faut répèrer sur les joues, des traînées qui coulent comme des larmes. C’est un signe que l’animal est en rut. A ce moment il est totalement imprévisible et peut charger

Un groupe de girafes





Pas facile, pour boire …


Et donc, nous sortons du parc en fin de journée par une autre porte.
Cela étonne toujours les gardiens qui n’ont pas l’habitude des voir des gens traverser une si grande distance sur la journée.

Donc direction le Sachsenheim guest farm
http://www.sachsenheim-wild.de/


Petite surprise dans notre Bungalow : quelques araignées de la taille d’une main qu’il faut déloger.
Notre hote nous affirmera que si la piqûre est très douloureuse, elle ne présente pas de danger.

Pour la douche, le chauffage se fait à l’extérieur, au feu de bois

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Avant de commencer le récit du jour, quelques trucs oubliés de la veille.

Un combat de Sprinbox, les gazelles thompson.
2 males sont en trains de se disputer la suprématie qui leur assurera la harde des femelles



Juste avant de sortir du parc, j’ai également oublié de partager quelques images de dik-dik
Ce sont des gazelles naines. Elles ont la taille d’un chat.
Elles vont en général en couple, male et femelle. Le couple dure jusqu’à la mort d’un partenaire.



Ce matin donc, nous revenons passer une dernière journée dans le parc d’Etosha.
J’ai l’estomac qui gargouille et comme tous les matins, au poste de garde, nous nous acquittons du droit d’entrée. (Ne pas croire que ce serait moins cher si nous restions à l’intérieur plusieurs jours : on paye à la journée)
Nous consultons rapidement le registre des observations et on a peut être de la chance : Un groupe de 11 lions a été observé, pas plus tard que hier soir, là ou hier, nous avions photographié ce Dik Dik.
C’est pas loin et nous espérons qu’ils soient encore dans les parages.

Evidement, sur place, rien !
Ils ont du bouger au cours de leur chasse nocturne.
Soudain … Des crampes intestinales épouvantables me saisissent !
N’ayons pas peur des mots : Je dois chier !
Les toilettes protégées sont à plus de 20 km et j’accélère plein pot pour les atteindre.
Mais le besoin se fait de plus en plus sentir ! (C’est le cas de le dire)
Je résiste quelques minutes…
Puis je n’y tiens plus. Faut que je m’arrète !
Nous avons toujours un rouleau de PQ avec nous.
Mais le bush n’a pas l’air acceuillant.
Il est très épais et je sent le regard de ces 11 lions !
Très grosse diarrhée. J’ai du manger quelque chose de pourri.
Heureusement, les lions n’étaient pas là ; ou alors, l’odeur épouvantable les a fait fuir !.
Bref, j’ai laissé une trace de mon passage.

Au cours de la matinée, nous fûmes tous trois atteints du même problème.
Visiblement la nourriture du Saschenheim est en cause.

Heureusement, cela passe et nous pouvons continuer.
Un vautour se rafraîchi



Plus loin, apparaît un Eland
Avec 1m80 au garrot pour un poids allant jusqu’à 1000 Kg, c’est la plus grande des antilopes africaine.
C’est un animal très difficile à observer.



Comme nous sommes déçu d’avoir manqué notre troupe de lions, nous décidons de repasser là ou hier, nous en avons aperçu quelques uns.
Il y en a.


Mais cette fois ce sont des males.
Sans doute quelques juvéniles ou solitaires puisqu’il n’y a pas de femelles en vue.
Evidement c’est rageant de les voir comme cela. Mais, c’est normal. Le lion passe en moyenne 18 heures pas jour à dormir. Il est surtout actif dès l’aube et en soirée.



Un autre aigle serpentaire.
Cette fois, c’est un male.
Chez les oiseaux, les males sont en général beaucoup plus flamboyants que les femelles.
C’est aussi le cas par ici



Sur le parcours une piste est appelée Rhino Drive.
L’avenue du Rhino.
Comme nous n’avons pas eu l’occasion d’en voir nous décidons d’aller faire un tour par là.
Mais très vite, nous perdons espoir.
En effet, la végétation est très dense par ici.
Nous circulons presque entre 2 murs de bush épais.
Il serait donc exceptionnel de voir un animal.

Au détour d’un virage, cela s’éclaircit et…
Gros coup de frein !
Un Rhino en face de nous, à 10 mètres.



C’est un Rhino noir.
Plus petit, contrairement au rhino blanc qui lui se nourrit d’herbe, le noir mange du feuillage.
Il vit plus en forêt et donc est beaucoup plus difficile à voir.
Il est également très agressif.
Il va charger mais je veux ma photo et donc je ne bouge pas !



Cà y est, il commence !



J’ai la première engagée, pied sur embrayage et je le shoote.
Cela hurle dans la voiture !
J’entend même mon fils de 9 ans me crier « Mais mutin, t’entends ce qu’on te dit ! »
Puis, au dernier moment, il hésite…
Il repart un peu en arrière et



Recommence !
J’ai pas bougé et il s’est calmé.
Plus tard, un collègue Sud Africain qui est à présent Ranger dans un parc, m’a affirmé que j’avais eu une chance folle de ne pas avoir bougé.
Je partais et il aurait chargé !
Ces gros ouvre-boîtes atteignent instantanément une vitesse de 50 Km/h.
Aucune chance.
Quand on rencontre cela, une seule tactique : ne pas bouger.
Et s’il charge, essayer de l’esquiver au dernier moment.
Glups …

Mais, j’ai des images et des souvenirs magnifiques.

Plus loin, un Bubale, ou Hartebeest.
C’est pas très beau …


Bien plus beau est l’Oryx qui passe
Ses cornes, semblables à 2 longues lances s’avèrent dangereuses et il est généralement laissé en paix par les lions qui pourraient se faire empaler.



Nous retrouvons un groupe d’éléphant et 2 individus ne semblent pas d’accord.
Ce n’est pas la grosse bagarre mais plutôt un simulacre de combat



Cela ne dérange même pas les gazelles qui boivent



Voilà.
Lentement, l’après midi s’achève et il faut penser à se diriger vers la sortie à 100 km de là.
Et sur le chemin, un 4X4 est arrêté.
Une lionne, qui dort tout près de la route à généré son intérêt.
Je prends sa place.
Mais, pour les photos, un buisson me gène.
Je décide alors de monter sur le toit pour shooter.
Je prends appui sur les barres de toit
Et évidement, elles sont en plastique chinois et l’une d’entre elles casse avec un claquement sec.
(On l’entend sur la vidéo)
Cela réveille la lionne qui regarde son 04 heure perché sur ce toit.
Mal à l’aise, vous comprendrez que la photo n’est pas excellente.



Elle sommeille encore mais j’ai pas envie qu’elle se réveille et regagne précipitamment l’habitacle.



En voilà une journée bien remplie.
Nous rentrons au Sachse et le soir, je regarderais la nourriture du buffet d’un œil suspect.
Tout ce qui est emballé présente une date de péremption passée depuis au moins 1 mois !
Nous ne mangerons plus que des trucs bien cuits !
Et … le personnel du guest house mange quand les touristes sont partis : ce qui reste du buffet et rien de plus !

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Après un petit déjeuner circonspect, ou nous regardons d’un air suspect tout aliment présenté, nous chargeons la Chinoise, je regonfle les pneus et nous sommes près à partir.
Au cours des jours précédents, j’ai remarqué l’appétit gourmant de cette GWM.
Elle boit beaucoup.
Un autre aspect est la construction absente de considération sécuritaire.
Par exemple, si le hayon est ouvert, il m’arrive à hauteur des yeux.
Pour les petits chinois, pas de problème. Mais pour les occidentaux …
Je suis sur qu’il va en éborgner plus d’un.
Les portes, très étrange mais elle ne s’ouvrent pas autant qu’une voiture normale.
Il ne faudra pas manger trop de riz !

Aujourd’hui, nous espérons visiter une association qui s’occupe de protéger les guépards.
Nous espérons aussi visiter la fameuse Africat foundation. Couplé à un lodge, ils recueillent, élèvent presque, les Léopards. Si vous avez vu de beaux calendriers avec des photos de Léopard, ne cherchez pas : c’est là qu’elles ont été prises.
Pas besoin pour le photographe professionnel de passer une semaine dans la brousse au risque de revenir bredouille. Là, il aura tout ce qu’il voudra.

Alors, pourquoi ces 2 organisations ?
Principalement à cause des éleveurs.
Les grands, généralement blancs, possèdent des propriétés gigantesques, toutes clôturées.
Les fauves prélevant une partie du bétail, ils les tuent. Soit illégalement, soit au cours de chasses organisées pour les touristes.
Il va sans dire que les prélèvements de bétails sont infimes.
Les petits éleveurs, eux sont ceux qui survivent grâce à leur quelques chèvres ou vaches faméliques.
Pas de terres, ils font paître sur la mince bande de terrain séparant les routes des grandes propriétés clôturées.
Un jour, cela va peter par là !

Mais tout d’abord, on s’arrête, à Otjiwarongo à une ferme de crocodiles.
Cela amuse toujours les enfants



La nurserie …



Evidement, vous aurez compris que le but de cet élevage n’est pas de servir d’attraction aux touristes. Cela, c’est accessoire.
Non, le but, c’est la fabrication des sacs, ceintures et autres chaussures en croco.

Nous aurions aimé loger au Okonjima lodge : http://www.okonjima.com/ d'Africat.
Même si c’est très cher, j’y étais prêt.
Pas eux ! Non seulement ils n’avaient plus de place (Réserver 2 ans à l’avance) mais en plus, ils n’acceptent pas les enfants.
Nous ne saurons pas si c'est à cause des Léopard ou pour éviter de déranger leur clientelle

On se rabattra sur l’Otjibamba. http://www.otjibamba.com/Là, nous comprendrons enfin pourquoi il est difficile de trouver une chambre : Si un car arrive (il y en a !), instantanément, toutes les chambres sont prises…
Après y avoir déposé les bagages, direction le « Cheetah Conservation fund ». http://www.cheetah.org/
En chemin, on croise le camp d’entraînement des bergers anatoliens.
C’est une initiative couplée : Elever et fournir gracieusement des bergers d’Anatolie aux pauvres éleveurs.
Ces chiens protégeront les troupeaux.

C’est une très très grande race de chiens.
Ils ont été utilisés dès l’antiquité comme chiens de guerre.

Nous aurions aimé voir les guépards en liberté. Mais … pour cela il faut réserver 6 mois à l’avance !
Donc, nous devons nous contenter des quelques guépards qui ne sont plus relachables.
Trop vieux, trop dépendants







Ici en train de manger


J’ai joué sur la profondeur de champs pour rendre le grillage invisible.
Si si, sur la photo suivante, on le devine.



Donc retour et là, pour aujourd’hui, c’est trop tard pour les léopards.
Donc retour au camp et safari à pied dans le domaine.
Il n’y a pas de fauves…

Une petite termitière …


Une drôle d’antiloppe…


Une girafe.
Et là j’hésite entre une réticulée et une girafe de rothschild
Il existe plusieurs espèces de girafes qui sedistinguent par le pelage



Et encore cette drôle de bête avec quelques gnous


Ce sont des Blesbok ou Damalisques à front blanc.

Hé hé, mais pas d'incidents aujourd'hui !

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Le terme de notre séjour est arrivé ce matin.

Et je suis debout avant tout le monde.
Les bungalows sont entourrés de plantes grasses, en fleur pour la pluspart.



Sur cette photo, une abeille à été prise sur le vif. Vigée en plein vol alors qu'elle quittait son petit nid

Toutes ces fleurs attirent pas mal d'oiseaux et je profite de la tranquilité matinale pour en prendre quelques un en photo.

Ici un calao



Ici, ce que j'appèllerai un rouge gorge



Nous partons.
Comme notre avion est prévu vers 16:30, je trouve dommage de ne rien faire de la journée.

Cela tombe bien
Sur le parcours, une piste fossilisée de dinosaure fera l'attraction idéale.
Il y a des milliers d'années un mastodonte serait passé par là, à une dizaine de km de notre route.
Ses empreintes se sont solidifiées et se sont à présent transformées en roc.
Ma femme renacle un peu mais ... c'est moi le chef

De plus, on a tout son temps

Donc, nous prenons une petite piste en sable rouge et nous nous éloignons.
Après pas mal de tournants à angle droits, nous avons parcouru une vingtaine de km et ne voyons rien venir.

La carte est imprécise.
Il nous faut parcourir 50 km pour arriver devant...
Une grille fermée
Un panneau indique de demander l'accès à un lodge situé 1 km plus tôt.

Nous nous y rendons et demandons si nous pouvons avoir accès.
"Pas de problèmes, comme ces terres nous appartiennent, nous souhaitons seulement savoir qui s'y promène"
Je demande si c'est encore loin et ...
"Un km de piste et puis vous en avez pour une petite heure de marche"
Rontidju!
Si on fait cela, on risque fort de manquer l'avion !

Changement de plans...
Expications au fiston, très déçu et demi tour.
Cela peut parraitre étonnant mais le parcours est aussi long en sens inverse.

Finalement, voiçi la route !
Mais ...
Coup d'oeil à la jauge.
J'ai une mauvaise nouvelle
Soit je retourne en arrière, vers le dernier lodge.
Alors, j'ai assez d'essence. Je fait le plein. Mais on arrive trop tard
Soit je vais de l'avant.
Mais pas sur du tout qu'on atteigne la prochaine pompe

La chinoise boit beaucoup et n'a pas été, comme la Sani, équipée d'un double réservoir.
On ne fait pas attention à tanker à chaque pompe et on est directement piégé !

Nous choisissons d'aller de l'avant

Et un parcours angoissant commence.
Tout pour économiser l'essence....
Le pied doux comme une plume sur l'accélérateur.
Vitesse modérée.
Freinages tardifs de rigueur.

Cela n'avance pas vite et l'atmosphère dans la voiture est à couper au couteau.
J'ai l'oeil sur la jauge en permanence.
Dès qu'il y a une descente ... roue libre et on se laisse aller
Tant qu'on peux, on prend l'aspiration des voitures qui passent.

Cela baisse toujours...
Tiens ? Un radar
L'avantage c'est d'éviter l'arrestation et l'amende.

Mais là, la jauge est à zéro et pas de pompe en vue.
Je guette depuis un moment l'indicateur de réserve.
Il ne s'allume pas et donc on continue.

A un moment, je dois essuyer la sueur sur mon front et j'enlève brièvement mes lunettes solaires.
Et là, catastrophe.
Je regarde depuis longtemps ...
Non pas l'indicateur de réserve...
Mais ...
Une vis
Le vrai indicateur ...
Lui, il est de l'autre côté du tableau de bord.
Totalement désaccouplé de la jauge
Et ...
Il est allumé depuis un moment

On ne sait rien y faire, on continue jusqu'à ce qu'elle s'arrète.

Et puis au loin, la pompe apparait ...
J'ai eu l'impression de ratés à l'arrivée.
En tout cas, j'espère avoir eu l'impression.

On respire et on fait le plein.
Et la on fonce !
Ou ... tout au moins selon les possibilités de la mule qui nous sert de véhicule.
Une fois lancée il suffit de ne plus perdre de vitesse.

Pas de contrôles, on arrive enfin à l'aéroport.
On va pouvoir récupérer une partie de la location avec le loueur.
Au parc d'Etosha, j'avais cassé une barre de toit.
Donc, ni vu ni connu, je l'ai retiré, poubelle et j'avais réparti les barres restantes....

Le loueur vérifie absolument tout et est finalement satisfait.
Il est d'accord pour le remboursement et propose de tout finaliser dans l'aéroport.
Je lui rends les clés et il nous accompagne.
Et là l'enregistrement des bagages se termine. On enregistre vite vite et on se retourne vers le loueur.

Changement de discours à 180°....
Il veut un dédomagement pour avoir du tracter sa 4X4 cassée.
Le ton monte entre nous.
Un cercle vide se fait autour de nous.
A un moment alors que je cherche à sortir le contrat, il profite de mon inattention et ...
Prends ses jambes à son cou.
Il s'est enfui, le bougre

Mais pas le temps de lui courrir après : on appelle notre nom comme derniers passagers en retard.
On fonce vers le contrôle.
Stop !
"Avez vous rempli le formulaire X33Bis pour sortir du territoire ?"
"Lequel ? "
"Celui là (en pointant la pile de formulaire vierge"
Nous remplissons en vitesse et je ne peux garantir que quiconque puisse lire.
Fonctionnaire content et vérifie les passeports.
Et ... Stop
"Sir, vous avez un gros problème...
Pas de visa d'entrée..."
Je regarde incrédule mon passeport vierge. Seuls ceux de ma femme et mon fils ont été tamponnés à l'arrivée.
"Ce sera 10 jours de prison et ..."
"Un moment ! Je peux prouver être arrivé sur ce vol et avoir déclaré un bagage perdu.
Sur le passeport de ma femme, cet officier de douane à signé sous son visa!
Je demande qu'il soit appellé pour expliquer pourquoi il a oublié mon passeport et je porterai plainte contre lui"
La douannière regarde le nom et
"Ok... allez-y ... je n'ai rien vu "

Pour passer nos bagages à mains plus rapidement au détecteur, le préposé quitte son poste pour nous aider à les passer plus vite.
Personne ne regardera l'écran.
On passe la porte de la cabine qui est directement fermée derrière nous.
Voilà, on décolle vers Jo-Burg.

La fin demain!

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Make America Go Away

Et nous voici dans l'avion qui nous conduit à Jo-burg.
Nous ne l'avons pas manqué ...

Le vol est court et dans la tête passent un mélange des paysages magnifiques traversés, entrecoupés par les angoisses subies suites à nos diverses mésaventures.

Johannesburg.
Nous avons finalement trouvé le desk de check-in pour le vol vers Londres.
Il est désert ??
D'autres passagers sont la, inquiets.
Après tout le reste, cela nous semble un détail et effectivement, après 1 heure de retard, le bureau d'enregistrement s'ouvre dans un désordre consciencieusement organisé.

A la douane, le passage st tout aussi folklorique : diverses files pénètrent sous le portique de sécurité dans les 2 sens.
Les arrivants passent par le même chemin que les partants ...

L'avion de Virgin Atlantic est très vaste.
Il accueille 8 sièges de front en arrangement 2 - 4 - 2
Malheureusement, nous nous retrouvons coincés dans la rangée centrale, avec des toilettes de part et d'autre.
Je compte essayer de dormir cette nuit et pour cela la fatigue accumulée devrait aider.

Mauvais calcul.
Toutes les 5 minutes il y a un passager qui utilise et claque la porte de ces toilettes.
04:00 AM ... toujours pas fermé l'oeil et le défilé continue au même rythme.
Je décide de passer à l'action.
Je me rends dans ces toilettes et une fois à l'intérieur, je sabote la porte !
Je fabrique un piège.
Dès que le loquet sera actionné, il se calle et le prochain visiteur sera capturé.
Le but du jeu est qu'il avertisse les hôtesses via le bouton d'appel et qu'elles utilisent leur clé magique pour condamner cette toilette là.

Je retourne à ma place et attend. Si la victime fait assez de bruit pour attirer l'attention, mon voisin devant ou moi, nous lui ouvriront et appèleront l'hôtesse.
La victime entre...
Mais ?
Qu’est ce que cela ? J
e l’entends toucher le loquet et puis arrêter.
Il doit sans doute être encore occupé....
Il recommence : brève action et arrêt de quelques minutes ?
Une troisième fois.
J'ai compris : un timide qui n'appelle pas, qui se demande quoi ?
Et puis dernier essai, il sort.
Il sait bien que la porte ne fonctionne plus mais ne le signale pas et au contraire laisse la prochaine victime rentrer immédiatement ?
Heureusement celui ci se signale.
La porte est ouverte et condamnée.

Il reste 02 heures avant que les hôtesses réveillent tout le monde et j'essaye d'en profiter.

Il est l'heure d'atterrir, les écrans ont été rabattus et nous n'atterrissons pas.
Ma femme se demande quoi
Je lui explique que l'avion tourne en rond dans le ciel.
Heathrow doit être embouteillé.

Avec 1 heure 30 de retard, on débarque.
Le terminal est bourré.
Nous courrons vers la navette qui part vers l'autre terminal.
Une navette tous les quarts d'heure seulement.
On croit être arrivé et les portes ne s'ouvrent pas.
Le chauffeur du bus repart vers les pistes. S'arrête. Laisse passer des avions et ... fait demi tour, s'arrête ...
Finalement il rejoint le même point mais en sens inverse.
30 minutes perdues pour débarquer de la navette.

20 minutes pour passer le check in, avion pour Bruxelles raté.
Engueulade du service client de Britiche Airwhy

On ne peux pas prendre l'avion suivant mais on est mis sur celui d'après.

On est crevé et on doit attendre ...
Au moins nos bagages auront le temps de suivre.

Arrivée à Bruxelles.
Tous nos bagages sont perdus, sans exception.
On rempli la déclaration et on se dit que comme cela c'est plus facile de rentrer.

Voilà, on n'a plus rien et on est libres ....

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Make America Go Away

Alors, est-ce que je regrette ce voyage ?
Il est vrai qu'il a fallu le temps pour le digérer mais je ne le regrette pas.
Quand on part loin comme cela, ce qu'on cherche c'est l'aventure et je l'ai trouvée


Pourquoi ce post ?

Pour servir de base à un projet de raid de Bagheera ?
Comme certains le croient, je ne dirais pas non et les laisserai avoir de craintes

Certainement pour faire prendre conscience que la restoration et accessoirement la refabrication de pièces ne doivent pas être une finalité pour le Bagheera-café. La finalité, c'est d'utiliser nos Bagheera. D'avoir des aventures, du vécu, avec elles.
Donc utilisez vos voitures et venez poster récits et aventures

Autre chose,
Comme activité sympa, j'avais dans l'idée un concours de Matra virtuelles adaptées à ce genre de parcours.
Comme vous l'avez vu, le 4X4 n'est pas indispensable. Cependant, il n'est presque pas possible d'utiliser une Matra standard.
Donc à vos photoshop, paint ou description en texte.
Les règles que j'envisage :
1) Une Matra comme base.
Les djets me semblent peu adaptées mais les autres pourquoi pas.
Pourquoi pas un Rancho de raid, une Mumu un peu transformée. Ou même une 530
2) Pas de GPS ou autre téléphone satelite
3) Un projet réalisable
4) Quelques éléments obligatoires obligeant à se gratter la tête. Du style 2 roues de secours, Réservoir supplémentaire, tente ou autre possibilité de camping (un appel du pied aux Ranchistes)...

Qu'en pensez vous ?
(Vous remarquerez que j'ai ouvert le post)

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Make America Go Away

Dans les archives du SRT, il faut que je retrouve, il y a la prepartion de base pour l'afrique pour la bag et le rancho: reglages, modifs (legeres) et pièces indispensables à emmener

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Thierry
Pour les amateurs de surf
http://www.hermanowoodboards.com/
pour ceux d'Espace
http://www.passion-espace-club.com

Ca cela m'épatte.

Qu'ils aient prévu cela pour les Ranchos, on le comprend tous. Mais aussi la Bagheera...

Je suis en train de finaliser ma proposition virtuelle.
J'essaye de photoshoper cela mais je suis nul.
Rudz nous ferais cela en un quart d'heure et moi, après des jours le résultat fera sourire.
Mais ces vrai que les modif ne seront pas lourdes

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Make America Go Away

Romop, comme tu les aimes, une petite 1100

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Make America Go Away

Et en assemblant différents éléments...
Découverte génante sur ma S Série 1 Jaune Citron ..



Donc c'est un truc utile à faire

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Make America Go Away

C'est une 1100TI me semble t'il

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Bagheera X 1978

L'aboutissement de la Bagh c'est...la Série II

Le partage c'est le but d'un forum

a voir le monogramme du capot ,je pense plus a une 1100 "spéciale" ...

Comme je l'ai dit, pour un tel voyage, selon mon expérience, le 4X4 n'est pas indispensable. Par contre sa solidité et la taille des roues est utile.

Quelques inspirations d'époque en droite ligne de l'east african rally.
(A visiter : le post spécifique de forum toto)


Une Fulvia, c'est pas très haut.
Faut par contre penser à protéger les phares et l'entrée radiateur
La photo date de 1974.
Ils ont manqué quelque chose au niveau promotion chez Matra. Les 24 Heures et la F1, c'est magnifique. Mais quelques participations en rallye auraient aidé à maintenir la côte des Bagheera


2 ans plus tard, Lancia remet le couvert.
Avec une caisse connue comme au raz du sol et un vrai moteur ...
Retenons en la roue de secours ...
Par contre sa position


Entre les 2, la stratos de Bjorn avait sa roue de secours plus bas.
Mais ... accessibilité moteur ??


Ils continueront avec le sabot 037 et sa roue de réserve en chapeau
L'idée des feux de recherche, comme cela,

Pas très haut tout cela.

Et l'allemagne, elle fait quoi ?
Porsche soulève sa 911...


Visiblement Martini n'a pas toujours été fidèle comme sponsor.
Belle hauteur n'est ce pas ?


En opération, il vaux mieux non pas1 mais 2 roues de secours...


Toujours en hauteur ...
Autre détail très utile : les bavettes

Très utile pour éviter de projeter les cailloux partout...



Ce que semble craindre Walter Rohrl
Mais quel look

Et même ...

Une 924 ...


Pendant se temps, la France se tâte



Tout d'abord avec une 17.
C'est pour rencontrer les rhinos

ou ...


Une pipine
Mais ???
Ou sont passés les roues de secours ?

Ici !




Tout cela donne des idées

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